Biographie : Jean-Baptiste Poquelin 17ième
- Tapissier, avocat, fond « l’illustre théâtre », faillite –>province
- Revint paris, notoriété, grande comédie, réaction hostile –> farce ou comédie ballet, mort sur scène
Résumé : symbole libertin, inspiré pièce espagnole, langage courant
Contexte : interdiction tartuffe
Cadre : scène d’exposition, discussion entre deux valets
Problématique : Une scène d’exposition classique plutôt comique ou bien tragique ?
Mouvement littéraire : classicisme
I) Les personnages
a) Relation Deux valets
- In medias res : discussion déjà commencé « reprenons un peu notre discours »
- Identification personnage : « Done Elvire ta maitresse »
- Curiosité G lecteur : « tu ne sais pas » « je ne sais pas » : répétition.
- Il « ne comprend pas » il est surpris.
- réplique de G : chp lex engagement et de l’amour : c’est ce que D.J. veut faire croire.
- Admiration G : accumulation + anaphore de « tant » : semble fidèle, amoureux
- G doute de ce que dit S : « s’il »
- Double énonciation : relance argumentation : G questions « Un homme de sa qualité ferait une action si lâche » « Ce départ si peu prévu serait une infidélité de Dom Juan ? »
- G : aide le spectateur : il veut savoir pourquoi Dom Juan est parti tout d’un coup alors qu’il vient de se marier
- S maître : « tu ne sais pas encore » « je t’apprends »
- S en avant : Le “je“ domine : « je n’ai » « moi » « je ne » « je » « me »:
- Fier : « tu demeures surpris »: il a réussi à impressionner G: vantard.
- Il tente d’impressionner G :« Je n’ai pas grande peine à le comprendre, moi »
b) Sganarelle
- Début surprenant : éloge du tabac par S (condamner Eglise)
- Comique : hyperboles « il n’est rien d’égal au tabac » « qui vit sans tabac n,’est pas digne de vivre »
- Ton professoral : « quoi que puisse dire Aristote » : ne le connait probablement pas
- Connaissance médicinale « il réjouit et purge les cerveaux humaines »
- Cite latin « inter nos » : étale connaissance alors que simple valet
- Démonstration rigoureuse : question rhétorique « Ne voyez-vous pas bien ? »
- Caractère fantasque S : souffrance simple valet
- Soumis à son maitre : « il faut que je lui sois fidèle »
- Sganarelle semble incarner les valeurs de la morale chrétienne : Sganarelle = opposé de Dom Juan
- Vers un véritable portrait : « je pourrais peut-être me tromper mais enfin, sur de tels sujet, l’expérience m’a pu donner qque lumières »
- Vantard : D.J. ne lui a rien dit mais S. peut le deviner « il ne m’a point entretenu »
- Bavard : longue+d’accumulations+hyperboles
- J. arrive à la fin de la scène : réaction de S :
- hypocrisie : il n’assume pas ce qu’il dit : « je dirais hautement que tu aurais menti » : contre la morale ; « d’applaudir bien souvent à ce que mon âme déteste » : Antithèse ce qu’il pense et ce qu’il fait.
- Peur : représailles « cela m’est sorti un peu bien vite de la bouche » + Chp lex frayeur : « horreurs » « terrible « crainte » «méchant »
- Précipité : Impératif « séparons-nous » « écoute » + phrases saccadées par la ponctuation
- Ambigüe : syntaxe élevé +familier « bête brute » « épouseur à toutes mains ».
- Il veut s’élever, jouant à celui qu’il n’est pas maitre : valet-type de la comédie.
c) Condamnation D.J
- « hérétique »: il ne suit pas les règles de la religion catholique
- « diable »: il est l’ennemi de Dieu : il est pire que le diable.
- « Turc »: il n’est pas catholique.
- « ne croit ni ciel, ni Enfer, ni loup-garou »: négation “ne“ : Dom Juan ne croit en rien,
- il est sûr de lui, il n’écoute personne, il se moque de ce qu’on peut lui dire, il n’a pas de remords
- « un enragé ». Cela souligne son animalité et son côté agressif.
- un débauché : « le plus grand scélérat que la terre ait jamais porté »
- J ne tient pas ses engagements : « manquer à sa parole ».
II) Annonce intrigue
a) Éloge paradoxal du tabac
- Eloge tabac introduction libertinage : deux condamné Eglise = immoraux
- Héroï-comique : sujet bas traiter haut
- Cite Aristote : introduit théâtre –> éloge théâtre
- Période : tirade argumentative : La réplique de Sganarelle est très longue, ce qui montre qu’il y a beaucoup de choses à dire.
- crée un décalage
b) D.J : démesure conquête
- G n’aurait jamais imaginé que D.J puisse faire sortir Elvire du couvent pour la laisser tomber ensuite : « je ne comprends pas »
- Immoralité : Done Elvire était sous la puissance de Dieu, faire sortir
- Le mariage est une stratégie « il aurait encore épousé toi [Gusman], son chien et son chat »
- Passé Dom Juan : hyperbole « si je te disais le nom de toutes celles qu’il a épousées en divers lieu ce serait un chapitre à durer jusqu’au soir »
- Intrigue : rien de bon pour Done Elvire : « d’un épouseur a toutes mains » « un mariage ne coute rien »
- Métaphore tableaux : chp lex peinture « ébauche » « portrait », « pinceau » :
- portrait n’est pas fini : « Il faudrait bien d’autres coups de pinceau » : curiosité
- débauche : « épouseur à toutes mains » est une métonymie. « Les mains » renvoient à des objets. Les femmes sont des objets + « Dame, demoiselle, bourgeoise, paysanne » = gradation descendante des classes sociales.
- Il arrive à séduire car c’est un grand seigneur : « un grand seigneur méchant homme est une terrible chose »
- Dom Juan est un personnage mystérieux, très bon manipulateur. Son entrée est retardée crée la curiosité des spectateurs + donner des informations sur lui.
c) Relation ambigu : S-D.J
- S fait portrait maitre en deux temps
- Tente de le défendre : « Non, c’est qu’il est jeune encore »
- Portrait négatif : chp lex animal « chien, bête, brute, pourceau » + chp lex religion « diable, hérétique, ciel, Enfer » = Homme monstrueux ses pulsions, à ses instincts.
- tirade de S = critique (ex : « un enragé », « un chien », « un diable », « un Turc »…).
- Victime : « la crainte en moi fait l’office du zèle » « je souhaiterai qui fut déjà je ne sais ou »
- S’il pouvait, il ne serait pas au service de D.J
- admire D.J. : il utilise des hyperboles « le plus grand scélérat » = maître dans le mal.
- Il mêle dégoût et admiration pour lui.
- fierté de côtoyer D.J :Il peut comprendre Dom Juan « il ne m’a point entretenu »
- « mon maître » il n’est pas le valet de n’importe qui
- Sganarelle condamne les actions de Dom Juan, mais il l’admire en même temps et il y est attaché.
Conclusion
C’est une scène d’exposition :
- présente les deux personnages principaux de l’histoire.
- Il crée un horizon d’attente
- informations sur les personnages
- annonce l’intrigue :
- ce qu’il s’est passé = analepse (retour en arrière)), qui donne des indications sur comment va finir la pièce (prédictions = prolepse).
- Cet extrait aborde des thèmes qui seront traités dans l’œuvre : la religion (D.J. a offensé Dieu, il est incroyant) ; la séduction (D.J. peut séduire n’importe qui) ; et l’hypocrisie (à travers le personnage de Sganarelle).
- un mélange des registres comique et tragique // pièce
- valet-type de la comédie se ridiculise dans sa tirade qui traite de sujets sérieux
- un mélange au niveau des personnages : Dom Juan est noble, hors-norme type de la tragédie¹ Sganarelle est ridicule perso. type de la comédie
- Cette scène d’exposition sert à susciter la curiosité du spectateur qui, intrigué, attend la venue de Dom Juan.
Dom Juan, Acte I, scène 1 – Commentaire de texte – BAC Français
Biographie : Jean-Baptiste Poquelin 17ième
Résumé : symbole libertin, inspiré pièce espagnole, langage courant
Contexte : interdiction tartuffe
Cadre : scène d’exposition, discussion entre deux valets
Problématique : Une scène d’exposition classique plutôt comique ou bien tragique ?
Mouvement littéraire : classicisme
I) Les personnages
a) Relation Deux valets
b) Sganarelle
c) Condamnation D.J
II) Annonce intrigue
a) Éloge paradoxal du tabac
b) D.J : démesure conquête
c) Relation ambigu : S-D.J
Conclusion
C’est une scène d’exposition :