Impressionnisme avec l’évocation assez insistante des couleurs telles que : «rouge», «noire», « vert ».
Ponctuation présente et très forte ; Avec «quoi donc se sent ?»(vers 5) et « on sent donc quoi »(vers 13), nous avons ici un questionnement sur le sens olfactif et un peu plus loin, au vers 14 « des gares tonnent » cela fait appel au sens auditif.
1/ Vision dépréciative du site
« brutaux »vers 21, « sinistres »vers 17, « pleure » vers 28, « kobolds *» vers 2.
Kobolds : les êtres humains sont comparés à des petits nains légendaires de la mythologie germanique qui,dans ce poème, veillent sur la mine.
2/ Poème dénonciateur / Poème engagé
La nature est triste même le vent « pleure », violente également.
« Plutôt des bougess* que des maisons »vers 3
Bouges : taudis, endroit sordide
Registre satirique – Personnification de la nature qui se révolte « gares tonnent », « vent profond pleure »
III/ Un monde en mouvement
1/ Impression de voyage, mouvement (cf voyage en train)
Rythme saccadé dû à des vers courts, enjambement vers 1, vers 2 qui donnent une impression de voyage.
« vent », « siffle », « gifle », allitération (v) ; (l) donne cette impression de vitesse.
2/ Symbolisme
Les symbolistes utilisent le voyage pour comprendre du monde, comme le fait Rimbaud ( qui finira aventurier).
OUVERTURE
Peinture de Monet : La Gare Saint-Lazare ( 1877) => peinture impressionniste que l’on peut rapprocher du poème de Verlaine.
Charleroi, Verlaine – Commentaire de texte
Le poème appartient à la partie paysages belges du recueil de Verlaine : Romances sans paroles publié en 1874.
Verlaine nous présente ici une vision personnelle impressionniste du paysage même de Charleroi.
Charleroi : Ville belge située dans une région minière et industrielle.
Problématique : Comment Verlaine réussit-il à rendre la beauté du monde qui l’entoure et également toute l’ambiguïté qu’il recèle ?
I/ La beauté du monde qui l’entoure et l’impressionnisme
1/ Verlaine et sa proximité avec l’impressionnisme littéraire
Chaque quatrain est tel un tableau, équivalent verbal d’une peinture.
Impressionnisme avec l’évocation assez insistante des couleurs telles que : «rouge», «noire», « vert ».
2/ Effet de surprise
Ponctuation présente et très forte ; Avec «quoi donc se sent ?»(vers 5) et « on sent donc quoi »(vers 13), nous avons ici un questionnement sur le sens olfactif et un peu plus loin, au vers 14 « des gares tonnent » cela fait appel au sens auditif.
Liberté syntaxique.
II/ Ambiguïté de ce monde
1/ Vision dépréciative du site
« brutaux »vers 21, « sinistres »vers 17, « pleure » vers 28, « kobolds *» vers 2.
Kobolds : les êtres humains sont comparés à des petits nains légendaires de la mythologie germanique qui,dans ce poème, veillent sur la mine.
2/ Poème dénonciateur / Poème engagé
La nature est triste même le vent « pleure », violente également.
« Plutôt des bougess* que des maisons »vers 3
Bouges : taudis, endroit sordide
Registre satirique – Personnification de la nature qui se révolte « gares tonnent », « vent profond pleure »
III/ Un monde en mouvement
1/ Impression de voyage, mouvement (cf voyage en train)
Rythme saccadé dû à des vers courts, enjambement vers 1, vers 2 qui donnent une impression de voyage.
« vent », « siffle », « gifle », allitération (v) ; (l) donne cette impression de vitesse.
2/ Symbolisme
Les symbolistes utilisent le voyage pour comprendre du monde, comme le fait Rimbaud ( qui finira aventurier).
OUVERTURE
Peinture de Monet : La Gare Saint-Lazare ( 1877) => peinture impressionniste que l’on peut rapprocher du poème de Verlaine.