Extrait : page 212-215 : « au bout » –> « il était bien »
I Une rencontre à Ghardaïa
1) Situation dans l’œuvre
- Presque fin de l’œuvre: histoire de Piracci mais analespe par rapport à l’avancée de Soleiman.
- Rencontre des deux personnages principaux: aboutissement de l’intrigue et de leur parcours.
- Véritable fin de l’histoire? « Il était bien » : possible fin de l’histoire même si le passage se situe un peu avant.
2) Cadre de cette rencontre
- En Afrique, Ghardaïa en Algérie. Place de marché, en lien avec l’incipit.
- Calme et sérénité ds lieu bruyant : « contemplait avec sérénité le grand marché bruyant »,
- les deux personnages semblent hors du temps, en contraste avec ce qui les entoure, comme au début de l’œuvre, ce qui met en évidence sa différence.
- Seul et calme : «assis » l.1. « Il laissa la douceur environnante le traverser » l.38
3) Lien avec l’incipit très symbolique
- rencontre // la rencontre avec la femme du Victoria : qui était l’élément perturbateur mais cette rencontre redonne vie a P « il pensa alors a sa vie sicilienne »
- « D’un coup » : casser rythme foule : marché
- Foule anonyme : « plein de cris »
- Encore seul sur le marché ® rejoint immigré
- regard « remarqua, observait, yeux, regard peser sur lui, regarder, contemplât »
- Bilan sur soi-même : Femme® vie sicilienne
- Place de marché, en lien avec l’incipit.
II Plongée ds la conscience de P
1) Pause narrative
- Scène très lente : presque pause narrative : le tps semble s’étirer au rythme des pensées de Piracci
- Perd lien avec le monde : abandonne petit à petit l.2 « Il avait décidé qu’il ne chercherait plus de travail. Cela aussi était derrière lui. ».
- En paix avec sa conscience: 3 à 7 « jusqu’à ma mort pt-être. Ici ce n’est pas plus absurde qu’ailleurs. ».
- Certaine paix intérieure « contemplait avec sérénité », regard de celui qui a renoncé à la vie.
2) Expression d’un conflit intérieur
- Pt de vue interne + disc ind libre pr permettre au lecteur de plonger dans la conscience de Piracci.
- doutes de P: question Soleiman conflit intérieur P « le commandant fut stupéfait » l.24,
- bcp questions qu’il s’adresse à lui-même : une alternative l.37 « Allait-il consentir ou renoncer ? »
- hésitation: Parallélisme l.44-46 « Il pensa que s’il acquiesçait/ puis il pensa à la cruauté »
- questions très courtes qui mettent en relief la tension « Et s’il échouait ? s’il mourrait ? » « Que voulait-il ? »
3) Analespe et bilan de parcours
- 60 analepse « il repensa alors à sa vie sicilienne » + rép et parallélisme qui confèrent
- presque pathétique à cette remémoration « Il se souvenait de ces milliers d’yeux éteints » « il se souvenait de ces années où il n’avait vu que des visages fermés »
- Bilan également de son errance sur le sol africain « l’Eldorado n’était pas pour lui » l.73 il recherchait « un évanouissement au monde »
III Un aboutissement
1) Deux parcours pour les deux personnages
- 1ère fois que le lecteur voit Soleiman avec un autre point de vue rapide « c’était un jeune homme au visage maigre qui avait l’air timide » l.15 « Il était mal habillé » l.2 « bien droit »
- déterminé : son regard // femme du Vittoria l. 5« le regard de ceux qui veulent et qui iront jusqu’au bout de leurs forces ». « n’avait pas détourné les yeux »
- Les liens avec la femme du Vittoria insistent sur l’aspect cyclique de l’œuvre, les clandestins viennent remplacer les clandestins
- Fin de l’errance P : Le roman a été une longue perte de repères et d’identité pr Piracci qui aboutit à cet instant, qui devient un sauveur
- nouveau départ: sûr de lui et déterminé « partait dorénavant à l’assaut de l’Europe » « cela le rendait sûr de lui sans vanité et courageux ss arrogance »
- regard illuminé par la réponse de Piracci, sérénité en lui =>> on comprend donc postériori le changement d’attitude de Soleiman lorsqu’il était retourné vers Boubakar
2) Symbolique du collier
- passation décisive « Il sembla alors à Salvatore qu’il n’était parti de Sicile que pr cet instant. Sans le savoir, c’est vers cela qu’il était allé » l.87 symbolisée collier de perles
- Vert = couleur espérance
- Salvatore sera vraiment devenu salvateur et sauveur avec ce croisement.
- Transfère d’espoir, P retrouve une identité « Massambalo », qu’il avait perdue après son départ et peut être bien avant
- P est contant d’avoir réconforté un homme et au final lui-même Apporte une certaine sérénité à Piracci « Il était bien ».
- Soleiman donne à Piracci le collier de perles vertes car il le prend pour un émissaire de Massambalo, dieu des émigrés, qui va pouvoir veiller sur son voyage à l’assaut de l’Europe.
3) Réflexion sur l’immigration
- P Prend conscience de sa différence avec ces clandestins qu’il avait voulu rejoindre « il comprenait que l’Eldorado existait pr les autres » « Eux aspiraient à des pays où les hommes n’ont pas faim et où la vie est un pacte avec les dieux ».
- P un passeur symbolique
- Piracci est ds un sens un Ulysse qui ne reviendra jamais chez lui.
- l’auteur cherche a démontre l’inefficacité des frontière face à la volonté humaine, l’impuissance de cette dernière face à la cupidité.
- Les hommes sont beau pour lui que dans les décisions qu’il prenne en effet il nous montre ce que peut accomplir les hommes pour réaliser leur rêves et a quel destin ils sont voué quant ils espèrent plus rien, il compare l’Europe a un continent inaccessible à l’eldorado.
Conclusion
A travers cette comparaison il illustre que de tout temps il y a eu des hommes qui rêvaient d’un monde meilleur et qu’il y en aura toujours
Ouverture
- Une simple rencontre peut nous changer profondément
- Candide chap 18
Eldorado, une rencontre à Ghardaïa – Commentaire de texte – BAC de français
Extrait : page 212-215 : « au bout » –> « il était bien »
I Une rencontre à Ghardaïa
1) Situation dans l’œuvre
2) Cadre de cette rencontre
3) Lien avec l’incipit très symbolique
II Plongée ds la conscience de P
1) Pause narrative
2) Expression d’un conflit intérieur
3) Analespe et bilan de parcours
III Un aboutissement
1) Deux parcours pour les deux personnages
2) Symbolique du collier
3) Réflexion sur l’immigration
Conclusion
A travers cette comparaison il illustre que de tout temps il y a eu des hommes qui rêvaient d’un monde meilleur et qu’il y en aura toujours
Ouverture