On purge bébé, G.Feydeau, scène 1, acte I – Commentaire de texte

1 février 2019 0 Par Edouard

Introduction

 

Cette pièce de théâtre a été écrite par Georges Feydeau en 1910 peut être assimilée à un Vaudeville, c’est à dire une pièce légère et satirique avec pour cible la bourgeoisie. La scène étudiée met en avant la relation maître / valet ou encore employée / employeur. Les registres utilisés sont majoritairement satirique, comique et ironique.
 
 

Problématique : En quoi cette scène est-elle satirique ?

 

DÉVELOPPEMENT

 

I ) Une scène qui expose les relations entre les personnages de comédie

 

1) Une relation maître/valet dans la pure tradition comique

  • cf. paratexte: « servante »
  • rapport conflictuel: « bougre d’ignare », didascalie: « passe familièrement »

    

2) Une relation renouvelée

  •  proche de la relation employé/employeur: vouvoiement, Rose aussi ridicule que Follavoine
  • relation qui s’inscrit dans le cadre de la société bourgeoise

 
 

II) Une scène de comédie dans la pure tradition dramatique 

 

1) Une entrée en matière comique qui nous installe dans la comédie

  • titre insolite, noms des personnages, métier: fabricant de porcelaine → univers propre à la comédie.
  • langage familier

 

2) Le comique de mot, de la mise en scène

  • le comique du dialogue naît d’un quiproquo (malentendu)
  •  le ton comique des répliques est souligné par les didascalies: « Rose, abrutie – Ah ? », « Rose, voulant avoir compris »
  •  In fine, Follavoine avoiera son ignorance au public → rires 

 
 

III) Une scène qui fait la satire d’une classe sociale 

 

1) Un homme stigmatisé, au-delà, une classe sociale est prise pour cible: la bourgeoisie

  • il se croit malin, vice: présomption
  • avoue au public son erreur en se ridiculisant: dernière didascalie: « reparcourt des yeux la colonne qu’il vient de lire »
  •  rapprochement avec le vaudeville et énonciation des principales caractéristiques

 

2) Le rôle du public

  • le public est pris à témoin
  • un public essentiellement bourgeois amené à rire de lui même à travers la cassure du quatrième mur. 

 

Ouverture

Le théâtre engagé et Beaumarchais.