Amorce
Le courant des Lumières apparaît à la fin du XVIIe siècle, son objectif est de diffuser le savoir et lutter contre l’ignorance. C’est dans ce contexte qu’en 1782, en parallèle avec son métier de soldat, Pierre Choderlos de Laclos écrivit Les liaisons dangereuses.
Introduction
Cette lettre ouvre le roman épistolaire, en effet, Cécile de Volanges sort du couvent pour pouvoir se faire marier et pense avoir fini son éducation. L’incipit commence « in media res », au beau milieu de l’action : « Tu vois ma bonne amie ». Laclos dénonce dans son œuvre l’inadéquation de l’éducation fournit dans les couvents avec la vie puisque la vraie éducation de Cécile sera celle de la Marquise de Merteuil.
Problématique : En quoi cette lettre est informative ?
I) Une réflexion sur l’éducation reçue par Cécile
1) L’éducation du couvent
-
- une éducation religieuse : champ lexical de la religion : « Ursulines de », « couvent », « pensionnaire »
- Cécile reproduit ce qu’on lui a enseigné au couvent comme en attestent les comparaisons : « ma harpe, mon dessin et mes livres comme au couvent »
2) Une éducation inadaptée à la vie
-
- sa vraie éducation viendra paradoxalement de deux libertins : Merteuil et Valmont
- Laclos dénonce ici l’éducation dispensée par le couvent
II) Cette lettre nous informe de la situation sociale des Volanges
1) Cadre spatiaux-temporel
-
- XVIIe siècle, les Lumières : « 17** », cette écriture ajoute de la vraisemblance au récit
- « Paris »
2) Appartenance de Cécile à l’aristocratie
-
- personnels : « la quantité d’ouvrières qui viennent toutes pour moi », « j’ai une femme de chambre pour moi »
- Biens / richesses : « carrosse », « secrétaire »→ passage de jeune fille à jeune femme → secrets, cache à sa mère ses correspondances → Préromantisme : émergence du moi, l’individu avec ses secrets
III) Informations sur le caractère du personnage de Cécile
1) Une jeune femme naïve
-
- à la manière d’une saynète (petite pièce de théâtre satirique), Laclos dénonce la naïveté du personnage à travers le quiproquo ( cordonnier-mari)
- ironie : « Conviens que nous voilà bien savantes »
2) Enfantine
-
- répétition : « je »
- expression enfantine : « Maman »
- En somme une proie facile pour les libertins ?
Si vous souhaitez en apprendre plus sur cette œuvre :
Première partie – Les liaisons dangereuses, Laclos – Résumé détaillé
Lettre 1, Les Liaisons dangereuses, Laclos – Commentaire de texte
Amorce
Le courant des Lumières apparaît à la fin du XVIIe siècle, son objectif est de diffuser le savoir et lutter contre l’ignorance. C’est dans ce contexte qu’en 1782, en parallèle avec son métier de soldat, Pierre Choderlos de Laclos écrivit Les liaisons dangereuses.
Introduction
Cette lettre ouvre le roman épistolaire, en effet, Cécile de Volanges sort du couvent pour pouvoir se faire marier et pense avoir fini son éducation. L’incipit commence « in media res », au beau milieu de l’action : « Tu vois ma bonne amie ». Laclos dénonce dans son œuvre l’inadéquation de l’éducation fournit dans les couvents avec la vie puisque la vraie éducation de Cécile sera celle de la Marquise de Merteuil.
Problématique : En quoi cette lettre est informative ?
I) Une réflexion sur l’éducation reçue par Cécile
1) L’éducation du couvent
2) Une éducation inadaptée à la vie
II) Cette lettre nous informe de la situation sociale des Volanges
1) Cadre spatiaux-temporel
2) Appartenance de Cécile à l’aristocratie
III) Informations sur le caractère du personnage de Cécile
1) Une jeune femme naïve
2) Enfantine
Si vous souhaitez en apprendre plus sur cette œuvre :