Biographie : Marboeuf 1596-1645
- Étude de droit, ac Descartes
- Maitres des eaux et Foret// fontaine = gout nature
- Recueil de vers, 1628
- S’amuse a joué avec la musicalité
Contexte de l’extrait
Sonnet classique, forme littéraire 16ième
L’œuvre et l’histoire
- Mouvement Baroque : – F-D 16-17siècles ; instable, suit enthousiasme humaniste et renaissance, mouvement sociaux, guerre de religion.
- Mouvement pessimiste = mort ; mouvement de vertige (action)
Registre : Élégiaque : Poème lyrique qui exprime de la tristesse
Problématiques : Dans quelle mesure l’analogie de la mer et de l’amour sert l’expression des sentiments amoureux ?
I) Un poème vertigineux
a) Un cadre maritime
- Éléments naturels : – Champ lexical relatif à l’eau ou isotopie mer : « mer, naufrage, orage, rivage, eau »
– Feu : « feu, enflammer, éteint, bruler, brasier »
- Cadre naturel, deux éléments opposés
b) Le vertige des mots
- Jeu sonorité : assonance+ allitération : [m], [r], [a], [ou] : « mer, amour, amer, abime, maux, demeure, enflammer, mère, amoureux, larmes »
- Homophonie : « mer ; amer ; mère »
- Jeu paronymes (rapproche des mots par leur sonorité): rimes riches, suffisante : M bcp travaille versification : Virtuosité du poète
- c) Le vertige du rythme
- Anaphore : 1,2 et 5,6: « Et la mer ; Celui qui craint» : Parallélisme construction
- Rythme binaire symétrie : 1,2 ; 10 : même construction
- Répétition : « mer, amour »
- Polysyndète (figure syntaxique (organisation phrase) répéter une conjonction de coordination : effet sonnalité, abondance) : « Et » L 1, 2,3
- Chiasme : 4 termes ABBA : – 10,11 « feu, eau, eau, feu »
– 12,13 « brasiers, amoureux, amour, brulé »
– 2,3 : « amour, mer, mer, amour
- Rythme extrêmement mouvant, univers instable (// Baroque) ; mimer la houle et la vague = vertige, impression de confusion, mais confusion construite
II) L’élégie
a) La métaphore filée de l’amour
- Cadre maritimes : prétexte évoquer amour, thème poétique classique
- Méthaphore.F : lien entre amour et mer : « Pour partage, aussi bien que, tous deux » : termes exprime comparaison, lien
- M.F : toutes deux dangereuse « sans hasard du naufrage, s’abime, sans orage « : caractère dangereux
- On peut mourir noyer dans la mer, et aussi se perdre ds les sentiments amoureux
- Toutes deux amères :
-
-
-
- mer = sel : concrète
- Amour = déception
b) L’eau et le feu
- 1er tercet : référence mythologique : Aphrodite= Venus = Déesse beauté, mère de Cupidon= Eros= Dieu amour
- Lien eau feu : reprend topos (lieu commun) classique : métaphore sentiments amoureux classique
- Parallélisme : feu et eau : l’eau impuissante face au feu amoureux vers 11 : « mais l’eau contre ce feu ne peut fournir d’armes »
- Poésie savante : mythologie et topos de la passion
c) La douleur d’aimer
- Dernier tercet : chgt énonciation : abandonne généraliste (présent vérité générale et pronom impersonnelle : « celui ; craint»
- Personnelle : discoure adressé : « je tu »
- Avant introduit le tercet : sonnet vers la chute
- Registre lytique et élégiaques : « si fort » intensif, rimes « amoureux, douloureux »
- Concetto : métaphore hyperbolique : « mer de mes larmes » : amertume référence début
- Aboutissement : expression souffrance poète
- Impossibilité de calmer douleur par larmes, poète se place en victime de l’amour
- Pas forcément autobiographique (femmes) ; 16ième sentiment amoureux sert la création poétique, la virtuosité
Conclusion
- sonnet typiquement baroque : instabilité, rythme
- Sonnet savant : construction, mythologie, virtuosité
- Analogie : amour, feu, mer : sur laquelle est construit le poème
- Aboutissement : déclaration du mal aimer= souffrance
- Et source poétique
Ouverture
- Botticelli, concetto, autre poème, musique
Et la mer et l’amour, Marboeuf – Commentaire de texte – BAC de français
Biographie : Marboeuf 1596-1645
Contexte de l’extrait
Sonnet classique, forme littéraire 16ième
L’œuvre et l’histoire
Registre : Élégiaque : Poème lyrique qui exprime de la tristesse
Problématiques : Dans quelle mesure l’analogie de la mer et de l’amour sert l’expression des sentiments amoureux ?
I) Un poème vertigineux
a) Un cadre maritime
– Feu : « feu, enflammer, éteint, bruler, brasier »
b) Le vertige des mots
– 12,13 « brasiers, amoureux, amour, brulé »
– 2,3 : « amour, mer, mer, amour
II) L’élégie
a) La métaphore filée de l’amour
b) L’eau et le feu
c) La douleur d’aimer
Conclusion
Ouverture