Perceval ou le conte du Graal – Analyse du roman

Thème du devoir : Personnages ainsi qu’impressions personnelles

pages 19 à 32:Perceval, cinq chevaliers, mère de Perceval

Le lecteur est tout de suite entraîné dans l’aventure de ce jeune Perceval qui est littéralement ébloui  par ces cinq chevaliers, surtout par leur équipement ainsi que leurs armes.

Il se renseigne auprès d’eux car son désir est de se faire adouber* par le Roi, décision dont il fait d’ailleurs part à sa mère ; celle-ci essaie de le dissuader (ayant déjà perdu deux de ses fils et son mari) mais elle ne peut le retenir.

J’ai bien aimé le rapport mère/fils, elle est, comme toutes les mamans, inquiète pour son fils.

pages 33 à 44 : Perceval, jeune fille, ami de la jeune fille et le roi Arthur.

Malgré les recommandations de sa mère, Perceval s’en va et en chemin, il rencontre une jeune fille qu’il embrasse puis il lui vole son anneau et mange ses pâtés. De retour, l’ami de la jeune fille décide de se venger.

Le jeune Perceval réussit à rencontrer le Roi Arthur qui, d’ailleurs, ne l’écoute même pas.

pages 45 à 50 : Perceval et le Chevalier Vermeil.

J’ai trouvé le combat vraiment violent ainsi que les descriptions et de ce fait, je n’ai pas trop apprécié ce passage. Malgré toutes ces horreurs, Perceval gagne le combat et s’approprie l’armure de son

adversaire.

pages 51 à 60 : Perceval et Gornemant de Gort

Perceval continue donc son périple et fait la rencontre d’un noble personnage habillé d’hermine. Il apprend à Perceval le maniement des armes et l’héberge chez lui. Il voudrait bien le garder auprès de lui un certain temps afin de lui enseigner l’art d’être chevalier.

pages 61 à 70 :Perceval, jeune fille nommée Blanchefleur et quatre serviteurs.

L’impatience de Perceval m’amuse.

Il rencontre là encore une jeune fille très belle : Blanchefleur qui n’est autre que la nièce de Gornemant de Gort ; cette dernière devient son amie et Perceval lui promet de revenir pour se marier avec elle.

Enfin, il décide de partir combattre Anguingueron afin que tout le monde retrouve la paix.

On assiste à un combat entre Perceval et Anguingueron et Perceval ressort, une fois de plus, victorieux.

pages 75 à 98 :Perceval, Clamadeu, deux jeunes filles, des serviteurs, roi Pêcheur

Perceval va être reçu par le roi Pêcheur. Ils discutent tous les deux et Perceval va être témoin de quelque chose de particulier :

un valet tient une lance au bout de laquelle perle une goutte de sang. Deux autres valets ont des chandeliers en or. Enfin, une jeune fille fit son entrée portant un Graal en or orné de pierres

précieuses. Perceval est intrigué par tout cela mais n’ose poser de questions.

Le lendemain, au moment de repartir, Perceval trouve le château désert et le pont-levis s’abaisse tout seul devant lui. Il reprend donc, une fois de plus, la route vers de nouvelles péripéties, bien décidé à élucider ce mystère ainsi qu’à retrouver le Graal.

La jeune fille reproche à Perceval de ne pas avoir interrogé son hôte en ce qui concerne le Graal car cela aurait permis de guérir le roi blessé et cela aurait également levé la malédiction qui pesait sur les terres de ce roi.

Cette jeune fille apprend à Perceval qu’elle n’est autre que sa cousine.

J’ai apprécié la franchise de Perceval par rapport à ce qu’il avait fait quelques temps plus tôt : le baiser, le vol de l’anneau….

Le combat est ici rapide et, fort heureusement, on ne nous donne pas trop de détails.

Lors du combat, Perceval est encore le vainqueur et épargne l’ami de la jeune fille.

Gauvain est un des meilleurs chevaliers du roi Arthur. Il est également très différent du jeune Perceval.

Nous avons affaire à un chevalier qui semble courtois mais il se comporte contrairement à la courtoisie.

pages 127 à 133 : Perceval et un ermite

Dans ce dernier passage, Perceval rencontre un ermite qui est en fait son oncle et celui-ci lui révèle qu’en réalité l’hostie contenue dans le Graal est suffisant pour rester en vie.

Ce jeune Perceval, naïf au début prend de l’assurance et l’on voit, au fil de ses aventures, qu’il prend confiance en lui et qu’il peut voler de ses propres ailes.

Lexique :

adouber*

Au Moyen-Age, se faire remettre les armes pour devenir chevalier.